Incontournable
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Dante et Virgile dans le neuvième cercle de l’enfer est l’une des toiles les plus connues et les plus emblématiques de Gustave Doré. Impressionnante par ses dimensions et son sujet dramatique, c’est l’une des œuvres majeures du musée des Beaux-Arts !
UN ARTISTE PASSIONNÉ
Dès son plus jeune âge, se passionne pour La Divine Comédie de Dante Alighieri, chef-d'œuvre de la littérature italienne. Dante y raconte sa visite dans l’au-delà à la recherche de sa bien-aimée Béatrice, guidé par le poète antique Virgile.
Dès 1855, Gustave Doré entreprend d'illustrer ses trois parties : L’Enfer, Le Purgatoire et Le Paradis. Grâce aux gravures de Gustave Doré, cet ouvrage devient un best-seller.
Toutefois, s’il est un dessinateur et graveur à succès, l’artiste ambitionne aussi d’être reconnu comme peintre. Il entreprend la réalisation d’un grand format.
© Bourg-en-Bresse, musée du monastère de Brou
UN CHEF-D’ŒUVRE MONUMENTAL
Ce chef-d’œuvre de Gustave Doré qui mesure plus de quatre mètres de large frappe encore de nombreuses générations !
Dante, écrivain florentin médiéval (en rouge), est accompagné du poète antique Virgile (en bleu). Au terme de leur voyage en enfer, ils découvrent le supplice des traîtres, prisonniers d’un lac de glace.
Réalisé en 1861, ce grand format fait sensation dès sa première exposition au Salon de Paris. Même s’il divise la critique en France, il reçoit un accueil enthousiaste à Londres puis aux États-Unis, grâce à sa composition novatrice et monumentale.
© Marine Bontemps
UNE RÉCENTE RESTAURATION
Acquise en 1982 par le monastère royal de Brou, cette huile sur toile était conservée dans la montée d’escalier d’une université américaine.
Depuis son acquisition il y a 40 ans, l’œuvre ne s’est absentée du que deux fois. En 2014, elle avait quitté les collections temporairement pour une exposition consacrée à Gustave Doré, à Paris puis Ottawa.
Pendant l’hiver 2021-2022, elle a été présentée à Rome au Palais du Quirinal, dans le cadre de l’exposition Inferno, commémorant la mort de Dante.
À l’occasion de ces derniers prêts, l’œuvre a été entièrement restaurée et sa présentation améliorée.
© Magali Nautré
